Alors qu’on se rapproche un peu plus de la présidentielle du 7 octobre 2018, le magazine panafricain Jeune Afrique ne cesse de faire des révélations sur le régime de Paul Biya.
Dans un de ses articles, Jeune Afrique revient sur le triste sort de certains collaborateurs de Paul Biya. Ces deniers jugés trop ambitieux ou trop intelligents se sont vu casés dans les prisons du Cameroun. Et ceci grâce à la mise sur pieds d’une opération censée mettre en prison les détourneurs de fonds.
Mais selon nos confrères de Jeune Afrique, l’Opération Epervier plutôt que de servir à incarcérer les détourneurs de fonds publics à plutôt permis d’écarter tous ceux qui s’opposaient aux idéaux du chef de l’Etat Paul Biya.
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Le journal explique qu’en effet, depuis 2006, dans le cadre de l'opération Épervier, Paul Biya a donné, parfois à distance, l'ordre d'embastiller tout ce que le Cameroun comptait de barons. Ces derniers les Marafa Hamidou Yaya, Yves Michel Fotso, Jean-Marie Atangana Mebara et tant d'autres, étaient, pour la plupart, compétents mais souvent jugés trop ambitieux et en tout cas, trop proches du soleil... Dans le camp présidentiel, personne ne s'est ému de cette purge.
Personne ne s'est avisé de poser la question qui pourtant, allait de soi : comment un chef peut-il mettre en place une telle bande de malfaiteurs présumés sans être lui-même mis en cause? Quoiqu'il en soit, le message était clair: dans le Cameroun d'aujourd'hui, mieux vaut ne pas faire de vagues pour durer dans l'entourage du chef de l'Etat. Mieux vaut aussi ne pas manifester une intelligence trop vive. Ou une envergure trop grande.